Que peut-on faire contre les troubles obsessionnels compulsifs

Actuellement les troubles obsessionnels compulsifs ou TOC, commencent à être un peu plus connus du grand public. Mais qu’appelle-t-on exactement troubles obsessionnels compulsifs ? Un des signes les plus connus, très souvent révélateurs du TOC, est l’existence de comportements répétitifs nommés rituels : par exemple un lavage des mains répétitif.

Les rituels consistent à effectuer plusieurs fois d’affilée une même action, de manière répétitive. La répétition de cette action est inutile, sans justification raisonnable et se fait dans un seul but en l’occurrence diminuer l’anxiété. Les différents types de rituels sont extrêmement variés. Les plus connus et les plus fréquents peuvent être : les lavages des mains répétés, les vérifications (fermeture de porte, du robinet d’eau ou de gaz…), l’ impossibilité de marcher sur les lignes au sol, ou obligation au contraire de marcher sur ces lignes, les répétitions multiples d’un même comportement, l’obligation de compter ou recompter les objets, ou de compter dans sa tête, les pensées répétitives, en particulier peur de commettre un acte interdit. Cette liste n’est pas exhaustive et dépend de chaque personne souffrant de ces troubles obsessionnels. Les TOC se caractérisent par une énorme angoisse lorsque la personne ne les accomplit pas. La personne lutte contre ses rituels et les obsessions, ce qui occasionne beaucoup de souffrance. Elle est consciente du caractère absurde des préoccupations. Les TOC apparaissent souvent chez l’enfant, l’adolescent ou l’adulte jeune. A la moindre suspicion, il est essentiel de ne pas laisser la situation s’empirer. En France, les psychologues cognitivistes reçoivent souvent la première consultation pour ce type de problèmes, 10 ans après leur début. Arrivées à ce stade, les conséquences sur la vie personnelle sont souvent déjà dramatiques. Le handicap est important et le sujet souffre de troubles obsessionnels pendant plusieurs heures par jour. Les TOC deviennent alors beaucoup plus difficiles à guérir. Par conséquent, au moindre doute, consultez un psychiatre ou un psychologue cognitiviste. Les thérapies comportementales (TCC) ont donné d’excellents résultats dans le traitement des TOC. Le psychologue cognitiviste entreprend une psychoéducation dans la thérapie cognitivo comportementale du TOC. Elle consiste à fournir de l’information à la personne sous l’emprise de TOC. Il l’aide par exemple à analyser et à identifier ses réactions anxieuses, l’origine de ses symptômes ainsi que les facteurs explicatifs de son trouble. Progressivement le patient parviendra à les remplacer par des pensées plus réalistes pour développer des perceptions adéquates à propos des situations problématiques.

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Pour en savoir plus :

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