TCC : pour quels types de troubles psychiques

Publié le : 26 février 20183 mins de lecture

Depuis quelques années, les thérapies comportementales et cognitives sont devenues des modes de traitements incontournables pour faire face aux troubles du comportement et aux conduites addictives. Ces démarches de thérapie brève permettent de lutter contre l’addiction au tabac, les phobies, la boulimie, les habitudes compulsives et tant d’autres troubles comportementaux.

Les thérapies comportementales cogntives  (TCC) sont des pratiques récentes qui s’appuient sur les bases de la psychologie expérimentale. De façon générale, il s’agit de thérapies brèves allant de 10 à 25 séances dont le but est d’éliminer les symptômes d’un trouble du comportement. Ce type de thérapie est pratiqué par un psychiatre TCC ou un psy comportementaliste. L’efficacité des TCC est scientifiquement prouvé même si dans l’ensemble, on manque encore de données. Chez les enfants, cette approche a fait ses preuves dans le traitement des troubles anxieux et de l’hyperactivité .La TCC semble également améliorer les troubles dépressifs. Elles ont été largement étudiées dans ce cadre et leur efficacité est la mieux établie, en association ou non à un traitement médicamenteux. Il en est de même dans le trouble du comportement de la panique et dans le trouble anxieux généralisé. Elles sont également efficaces dans l’état de stress post-traumatique, dans les troubles obsessionnels compulsifs (TOC), les phobies sociales et différentes formes de phobies spécifiques. Le traitement de la dépression dans une démarche TUC consiste à traiter les distorsions cognitives du sujet dépressif c’est à dire des interprétations et des représentations erronées du monde, privilégiant systématiquement une vision négative et pessimiste des choses. Cette situation résulte d’une incapacité à évaluer la réalité de manière positive ou neutre. Le patient ne semble plus capable d’objectivité. Ces distorsions peuvent concerner des domaines plus ou moins importants de la vie d’une personne. Les cognitions étant par nature plus ou moins subjectives, elles peuvent mener le patient à une vision approximative, déformée, voire totalement inexacte du monde. Les distorsions cognitives sont très courantes chez les personnes dépressives. Ce sont des façons de penser stériles, souvent stéréotypées, qui s’appliquent de manière quasi-automatique. Elles sont souvent qualifiées par les psys comportementalistes de « pensées automatiques » qui amènent le sujet à avoir une vision très sombre du monde. En résumé, la thérapie cognitivo comportementale aide la personne à mieux comprendre les schémas de pensées négatives à l’origine d’une détresse psychique. Elle se déroule dans un cadre précis défini par le thérapeute : lieu, modalités techniques, durée et fréquence des séances.

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